À deux pas de la cathédrale Sainte Croix, l’hôtel Groslot dresse ses briques flamboyantes comme un manifeste où la Renaissance côtoie la République à chaque mariage célébré sous ses caissons d’origine. Ce palais protestant devenu mairie a vu mourir François II, naître la Révolution puis s’ouvrir aux mappings et concerts qui aimantent plus de 25 000 visiteurs par an. Entre caryatides italiennes, vitraux Jeanne d’Arc et ambitions citoyennes, cap sur la maison rouge qui condense cinq siècles d’histoire au cœur d’Orléans.
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Rouge brique contre la pierre blonde de la cathédrale Sainte Croix, l’hôtel Groslot capte aussitôt le regard. Élevé entre 1549 et 1558 pour le bailli protestant Jacques Groslot, ce palais urbain a vu passer François II, les délibérations révolutionnaires et près de deux siècles de mariages républicains. Sa façade géométrique, ses lucarnes sculptées et son double escalier annoncent l’Italie de la Renaissance, tandis que l’intérieur mêle plafonds à caissons d’origine et boiseries néo gothiques du XIXᵉ siècle. Cinq siècles d’histoire cohabitent dans à peine 1 500 m², un concentré de patrimoine accessible gratuitement.
Au-delà des salles d’apparat, l’ancienne cour d’honneur sert d’écrin à des concerts, des mappings nocturnes ou des expositions citoyennes dont « Orléans Connexion », plongée dans le commerce ligérien du XVIᵉ. Les jardins dévoilent une statue de Jeanne d’Arc et les arcades récupérées de la chapelle Saint Jacques, parfaits pour souffler entre deux visites culturelles. Audioguide multilingue, appli mobile et visites guidées quotidiennes facilitent la découverte, le tout à cinq minutes à pied de la gare du centre. L’hôtel Groslot s’impose ainsi comme la halte idéale avant de filer vers la Loire, le musée des Beaux-Arts ou les terrasses de la place du Martroi.
Bref historique de la famille groslot et de la construction 1549 1558
Jacques Groslot, bailli d’Orléans et conseiller apprécié de la duchesse de Ferrare Renée de France, hérite d’une fortune accumulée dans le négoce des draps et le prêt sur gages. Protestant convaincu, humaniste, il souhaite afficher sa réussite tout en restant à deux pas de la cathédrale et des cercles de pouvoir. Il achète en 1548 plusieurs parcelles en friche près de la place Sainte Croix, fait raser les vieilles bâtisses médiévales puis commande un hôtel particulier à la mode italienne. La famille, déjà anoblie depuis deux générations, y voit le symbole d’une ascension sociale éclatante dans une ville alors tournée vers la Loire et les nouvelles idées de la Réforme.
Le chantier s’ouvre en 1549, mobilise des maîtres maçons flamands pour la brique polychrome, des tailleurs de pierre du Berry pour les lucarnes sculptées et des menuisiers parisiens pour les plafonds à caissons. Les archives évoquent un « logis rouge » achevé en 1558, date à laquelle la veuve de Jacques, Isabeau Thoret, y organise la première réception officielle. Plan en U, escalier d’honneur tournant, jardins îlots, tout répond aux canons de la première Renaissance française popularisés par Androuet du Cerceau. Moins d’une génération après son inauguration, la demeure privée accueille déjà des hôtes royaux, ouvrant un destin qui mêlera intimement l’histoire de la monarchie et celle de la République.
De la cour royale à la mairie républicaine dates clés
Édifié pour le bailli Jacques Groslot, l’hôtel particulier change brutalement de destin le 5 décembre 1560 : le roi François II y rend son dernier souffle, transférant la vie de cour dans l’ancienne « salle des gardes ». Trois siècles plus tard, la Révolution fait du même bâtiment le siège de la municipalité d’Orléans. Les conseils de ville, les proclamations de la Première République, puis les grands débats de 1848 et de 1870 s’y tiennent dans une atmosphère toujours plus citoyenne. Pendant la Libération, la cave voûtée protège les archives, et l’escalier Renaissance devient un poste d’observation pour la Résistance. La mairie déménage en 1981, laissant place à un lieu patrimonial ouvert à tous, gratuit, où l’on célèbre encore 450 mariages civils par an sous les caissons de la Renaissance.
- 1549-1558 construction pour Jacques Groslot, bailli protestant d’Orléans
- 5 décembre 1560 décès de François II dans l’actuelle salle des mariages
- 1790 installation officielle de la mairie révolutionnaire
- 1848-1870 réunions républicaines majeures, installation des vitraux Jeanne d’Arc
- août 1944 quartier général clandestin de la Résistance pendant la Libération
- 1981 transfert de l’hôtel de ville, création de la maison du patrimoine
- 2024 plus de 25 000 visiteurs annuels, accès gratuit, programmation citoyenne
Chiffres de fréquentation tourisme 2024
Entrée gratuite, mariage civil à répétition, expositions renouvelées : l’Hôtel Groslot n’a jamais autant fait parler de lui. Entre le 1ᵉʳ janvier et le 30 septembre 2024, 25 362 visiteurs ont franchi le porche Renaissance, soit +11 % par rapport à la même période l’an passé. Le coup de chaud estival a battu tous les compteurs avec 39 187 passages en juillet-août, dopés par une clientèle étrangère qui pèse désormais un tiers des entrées, surtout venues des États-Unis, des Pays-Bas et d’Italie.
- Prévision annuelle 32 000 à 33 000 visiteurs fin 2024
- Record journalier 2 145 personnes le 15 août
- Visites guidées 5 600 participants, hausse de 22 %
- Mariages civils 458 célébrations entre janvier et octobre
- Durée moyenne de visite 35 min en accès libre, 45 min en parcours commenté
- Visites virtuelles 12 050 connexions sur l’application et le site
- Taux de satisfaction 97 % d’avis favorables sur les plateformes touristiques
Architecture renaissance remarquable briques rouges et décors néo gothiques
Posé face à la cathédrale, l’hôtel Groslot affiche dès la rue ses ambitions de palais privé. Rouge carmin des briques, blancheur des encadrements de pierre, silhouettes gothiques revisitées au XIXᵉ siècle : ici se lisent cinq siècles de style français concentrés sur un seul pâté de maisons. Le bâtiment associe le vocabulaire renaissant, hérité des chantiers royaux de la Loire, à des ajouts romantiques capables de séduire les visiteurs d’aujourd’hui comme ils impressionnaient déjà Catherine de Médicis lors de son passage.

Façade losangée lucarnes sculptées et double escalier
Sous la lumière rasante de l’après-midi, la façade révèle son motif en losanges : 150 000 briques locales, disposées selon un cahier des charges milanais importé par les artisans de Jacques Groslot. Au centre, un double escalier de style italien accueille l’œil comme un tapis rouge permanent. Au-dessus, quatre lucarnes armoriées exhibent caryatides, dragons et délicates frises végétales. Un réglage photo simple suffit pour capturer le contraste entre le rouge de la brique et le calcaire blond, signature du Val de Loire.
La première chose qui capte le regard rue Sainte Catherine est ce damier rouge et noir, assemblage de quelque 16 000 briques vernissées issues des fours de Sologne. Posées en losange selon la mode des châteaux ligériens, elles forment une peau vibrante qui tranche avec la blancheur gothique de la cathédrale voisine. Un bandeau de tuffeau souligne chaque niveau, porte le blason de Jacques Groslot et protège toujours la maçonnerie d’origine.
Sur la ligne de faîte, quatre lucarnes élancées racontent l’humanisme de la Renaissance :
- caryatides portant grappes et épis pour célébrer la Loire nourricière
- médaillons de François Iᵉʳ et Catherine de Médicis, hôtes fréquents de l’hôtel particulier
- salamandre royale et devise « Nutrisco et extinguo » finement gravées
- putti tenant la lettre G, discrète signature de la famille Groslot
Au pied de la façade, le double escalier symétrique installé vers 1555 mène à la salle d’honneur. Marches larges, palier central, balustres de pierre : le décor idéal pour les quelque 450 mariages civils célébrés chaque année et pour les discours municipaux lors des fêtes républicaines. Les visiteurs aiment s’arrêter à mi hauteur pour photographier l’harmonie de briques sous la lumière rasante de fin d’après midi. Accès libre, rampe latérale pour les personnes à mobilité réduite, et point de vue privilégié lors du mapping « Lumière historique » des jeudis d’été.
Intérieurs renaissance et boiseries troubadour XIXe siècles
Passé le vestibule, la visite déroule une succession de salles qui offrent un catalogue de styles. La grande salle d’honneur mêle un plafond à caissons du XVIᵉ siècle, peintures allégoriques et vitraux dédiés à Jeanne d’Arc installés en 1855. Plus loin, la chambre où mourut François II arbore des boiseries « troubadour » réalisées en 1863 : arcs brisés, motifs floraux, dais sculptés. Un œil curieux repérera les pièces d’ébénisterie flamande, les tapisseries d’Aubusson et le mobilier cordouan acquis pendant le Second Empire, réunissant en une même scénographie Renaissance authentique et rêve médiéval.
Derrière la façade de briques losangées, le visiteur passe d’un salon à l’autre comme dans un roman historique. Les plafonds à caissons d’origine, où alternent rosaces sculptées et poinçons héraldiques, répondent aux grandes cheminées de pierre tendre. Le travail du chêne verni domine : portes moulurées, pilastres corinthiens, escaliers à balustres tournés, 70 % du bois daté du XVIᵉ siècle et stabilisé lors des restaurations récentes. Sous la lumière tamisée des vitraux dédiés à Jeanne d’Arc, les murs affichent la sobriété raffinée d’une demeure humaniste, tandis que quelques carreaux de faïence italienne rappellent les voyages de Jacques Groslot.
À la fin du XIXᵉ siècle, l’ancienne mairie s’offre une nouvelle parure sans toucher à l’ossature Renaissance : boiseries troubadour, frises gothiques rehaussées d’or bruni, tentures d’Aubusson aux teintes cardinal. Cet habillage romantique, voulu par l’édile Léon Rogerie, sert encore de décor aux mariages civils et aux concerts de viole de gambe. Plusieurs pièces phares méritent un arrêt prolongé :
- Salon rouge : lambris sculptés façon château médiéval, banc d’apparat en cuir de Cordoue, portraits d’édiles républicains.
- Salle des mariages : lit à baldaquin évidé où mourut François II, parquet à « point de Hongrie » parfaitement conservé, lustres en cristal Baccarat installés en 1889.
- Cabinet d’apparat : plafond à l’italienne signé Jules Vion, coffres flamands incrustés de nacre et maquette en bois de la cathédrale voisine.
Guides et audioguides détaillent ces strates décoratives, du pur relief Renaissance aux ajouts néoromantiques, soulignant la manière dont Orléans a fait dialoguer ses racines monarchiques et son idéal républicain à même les lambris.
Restaurations 2024 2027 et conservation durable
La campagne lancée au printemps 2024 vise autant la beauté de la façade losangée que l’empreinte écologique du monument. Des spécialistes appliquent un nano-consolidant à base de silice sur les briques rouges pour stopper le farinage tout en laissant respirer la maçonnerie. À l’intérieur, 70 % des boiseries d’époque sont simplement stabilisées et nettoyées à la vapeur sèche plutôt que remplacées. Ce choix limite les déchets et préserve la patine des plafonds à caissons.
Depuis janvier 2024, un plan triennal cible la consolidation des briques et la stabilisation des charpentes. Des nano-consolidants incolores sont injectés afin de préserver 70 % du bois d’origine. Un financement participatif « Adopte une brique » a déjà permis de récolter 120 000 euros. Les travaux se déroulent aile par aile sans fermeture totale : un belvédère vitré offre même aux visiteurs un coup d’œil sur les artisans au travail. Transparence patrimoniale et écologie des matériaux deviennent ici partie intégrante de la promenade culturelle.
- 2024 : sondages stratigraphiques, traitement des briques, lancement du financement participatif « Adopte une brique » déjà 1 300 contributeurs.
- 2025 : restitution des vitraux Jeanne d’Arc en verre soufflé, pose discrète de films thermiques pour réduire de 30 % les pertes de chaleur.
- 2026 : restauration des parquets en chêne avec huile de lin locale, éclairage LED calibré pour la couleur des tapisseries d’Aubusson.
- 2027 : réouverture complète de la cour après végétalisation des toitures basses, installation d’une citerne enterrée pour l’arrosage des massifs.
Les visiteurs suivent ces travaux en temps réel grâce à une passerelle vitrée installée au premier étage et à une appli qui superpose photos historiques et chantier en cours. Chaque premier mercredi du mois, les guides font monter les curieux sur l’échafaudage pour comprendre les techniques de la Renaissance et les défis climatiques d’aujourd’hui. Un bel exemple de conservation durable sans fermeture au public.
Patrimoine républicain vivant mariages civils et valeurs citoyennes
Ancien cœur politique d’Orléans, l’Hôtel Groslot abrite toujours la vie civique locale. Derrière la façade Renaissance, chaque semaine voit défiler jeunes mariés, scolaires, historiens ou mélomanes. La mairie s’appuie sur ce décor chargé d’histoire pour rappeler les grands principes de la République : laïcité, égalité, accès à la culture pour tous. Entrée libre, programmation gratuite et nouveaux dispositifs numériques amplifient encore la dimension participative du lieu.
La salle des mariages ancienne chambre de françois II
Dans cette pièce au plafond à caissons et aux boiseries troubadour, le roi François II rendit son dernier souffle en 1560. Aujourd’hui, plus de 450 unions civiles y sont célébrées chaque année. Le cérémonial se déroule sous les portraits des édiles révolutionnaires, clin d’œil à la transition de la monarchie vers la citoyenneté. L’officier d’état civil rappelle souvent cet épisode historique, offrant aux couples un moment à la fois intime et ancré dans la mémoire nationale.
Le 5 décembre 1560, François II s’éteint dans cette pièce lambrissée, alors chambre d’apparat de l’Hôtel Groslot. Plafond à caissons Renaissance, cheminée en tuffeau sculptée de putti, frise de briques émaillées : chaque détail raconte la splendeur d’une demeure protestante devenue le décor tragique de la fin d’un roi. Restaurée au XIXᵉ siècle par l’architecte Léon Fleury, la salle mêle bois sombre troubadour, vitraux néogothiques dédiés à Jeanne d’Arc et parquet d’origine stabilisé à 70 %. Les guides font remarquer l’emplacement du lit royal, signalé par un discret blason floral, et la pendule de mairie qui battait la mesure des conseils municipaux sous la IIIᵉ République.
Depuis 1790, la pièce abrite les mariages civils d’Orléans, plus de 450 cérémonies par an. Un décor royal pour un rite républicain : cliché garanti pour les nouveaux époux sous les lys sculptés. Pour en profiter :
- visite libre gratuite chaque jour hors cérémonies, 10 h-12 h et 14 h-18 h
- visite guidée (30 min) pour découvrir la cache d’archives creusée en 1944 et les planchers secrets
- meilleure lumière photo vers 11 h, rayons filtrés par les vitraux colorés
Accès plain-pied depuis la cour fleurie, appli mobile disponible en huit langues et bancs en acajou signés d’un ébéniste orléanais pour souffler avant le « oui » républicain.
Expositions sur les droits civiques et mémoire locale
Dans le vestibule et la galerie nord, des panneaux, objets d’archives et installations numériques retracent l’évolution du suffrage universel, du mouvement protestant orléanais aux luttes ouvrières du XXᵉ siècle. Les commissaires renouvellent le parcours tous les six mois : cette saison, l’affiche d’un meeting de 1848 dialogue avec une BD contemporaine sur la parité. Les œuvres d’artistes régionaux complètent le propos et soulignent la continuité entre engagement citoyen et création.
Entre boiseries Renaissance et bornes tactiles, l’Hôtel Groslot transforme l’ancienne mairie en forum citoyen. Affiches de la Fête de la Fédération, registre des premiers mariages laïcs de 1792, bulletins de vote de 1945 : les vitrines renvoient au combat orléanais pour l’égalité des droits. Dans la salle du conseil, un montage sonore fait dialoguer la Déclaration de 1793 et des témoignages d’habitants naturalisés au XXIᵉ siècle, preuve que la maison rouge continue d’écrire l’histoire républicaine.
Le programme change tous les quatre mois. « Voix libres », présenté au printemps, a réuni plus de 18 000 visiteurs autour du suffrage féminin, avec des cartes électorales de 1947 et le tailleur bleu porté par une élue locale lors de la loi Veil. L’été s’ouvre sur « 1944 Résister », parcours photo dans la cour et la cage d’escalier, ponctué de QR codes menant à des podcasts produits par les lycéens du Loiret. L’automne verra arriver « Pactes et serments », focus sur la tolérance religieuse née à Orléans dès 1560, clin d’œil à la foi protestante des Groslot.
Infos pratiques accès gratuit, panneaux bilingues français-anglais, fiches braille et audiodescription sur l’appli de la ville. Lors des visites guidées, un temps dédié de dix minutes permet de parcourir l’exposition en petit groupe et de manipuler des fac-similés sans supplément. Photos autorisées sans flash.
Animations publiques concerts et colloques universitaires
Le Salon d’honneur se transforme régulièrement en scène de musique ancienne, les jeudis soirs d’été, attirant près de 1 000 spectateurs chaque semaine. Hors saison, tables rondes et colloques rassemblent chercheurs et habitants autour de thèmes variés, de Jeanne d’Arc au patrimoine industriel. Chaque événement est gratuit sur réservation, poursuivant l’objectif affiché par la ville : faire de l’Hôtel Groslot un laboratoire de la démocratie culturelle, ouvert à tous les publics.
L’Hôtel Groslot ne ferme jamais vraiment ses portes. D’avril à octobre le Salon d’Honneur se transforme chaque premier jeudi en salle de concert. L’ensemble Doulce Mémoire ou les jeunes talents du conservatoire d’Orléans y font vibrer viole de gambe et clavecin sous les caissons Renaissance. Capacité : 120 places, entrée libre, réservation conseillée sur l’application municipale. Les soirs d’été la cour pavée accueille la série « Bel Été » : jazz new-orleans, chorales gospel et bals républicains attirent plus de 1 000 spectateurs à chaque date.
Quand reviennent les frimas, la scène passe aux idées. L’université d’Orléans installe ses colloques dans la salle des mariages où mourut François II : histoire religieuse, nano-consolidants pour la brique, ou politique urbaine à l’ère durable. Une douzaine de rencontres par an, dont certaines retransmises en direct pour toucher un public international. Les débats sont ponctués de visites commentées des archives et d’ateliers pédagogiques destinés aux lycéens.
Agenda 2024-2025
- 12 juin : concert « Cordes sous la voûte » par le quatuor Psophos
- 4 juillet : bal citoyen en plein air avec initiation au branle Renaissance
- 18-20 novembre : colloque « Jeanne d’Arc dans l’historiographie européenne » (inscription gratuite)
- 9 février : journée d’étude « Brique et climat » pilotée par le laboratoire LRMH
Visiter l’hôtel groslot conseils pratiques et accès gratuit
Au pied de la cathédrale Sainte Croix, l’ancien Hôtel de Ville d’Orléans se visite sans bourse délier. Comptez trente à quarante cinq minutes pour parcourir les salons Renaissance puis souffler dans la cour fleurie. Tout est pensé pour une découverte facile, que l’on vienne en famille, en fauteuil roulant ou avec un simple sac à dos de flâneur.
Horaires entrée gratuite services PMR appli mobile
Portes ouvertes tous les jours, de 10 h à midi puis de 14 h à 18 h. Seuls trois jours restent fermés : 1er janvier, 1er mai, 25 décembre. L’accès est gratuit, qu’il s’agisse d’une visite libre ou d’un saut rapide aux jardins.
Ouverture : tous les jours 10 h-12 h et 14 h-18 h, y compris le dimanche. L’hôtel ferme seulement le 1er janvier, le 1er mai et le 25 décembre. L’accès est gratuit pour les visiteurs individuels, les familles et les scolaires. Les groupes de plus de 10 personnes réservent en ligne pour garantir un créneau privilégié, sans surcoût.
Accessibilité : rampe côté cour, ascenseur vitré jusqu’aux salles hautes, sanitaires adaptés, prêt de fauteuil roulant et boucles magnétiques. Des visites sensorielles et un livret facile à lire sont proposés sur demande. Les poussettes sont acceptées hors forte affluence.
Services connectés : l’appli « Groslot » (iOS et Android) géolocalise chaque salle, déclenche les commentaires audio en cinq langues et superpose un décor Renaissance en réalité augmentée sur la façade. Une fois la visite terminée, l’application signale les prochains concerts ou expositions et dirige vers la cathédrale voisine. Wi-Fi gratuit dans tout le bâtiment.
- Rampe d’accès côté place de l’Étape, ascenseur intérieur vers l’étage et sanitaires PMR.
- Wi Fi libre et application mobile officielle avec plans interactifs, notices, jeu pour enfants.
- Garderie poussettes, vestiaire léger, fontaine à eau dans le hall, boutique cartes postales et ouvrages régionaux.
Visite libre audioguide multilingue vs visite guidée
En solo, l’itinéraire fléché couvre six salles et le jardin. Les audioguides, gratuits aussi, racontent l’histoire en français, anglais, italien, néerlandais et espagnol avec un mode enfant raccourci. Les QR codes, discrets sous les tableaux, complètent les commentaires par des archives numérisées.
Pour aller plus loin, la visite guidée (30 à 45 min) révèle la cave voûtée, les combles et les archives municipales. Départs à 11 h et 15 h les week-ends et tous les jours en juillet août. Réservation conseillée via le site de la ville, sans frais, car les groupes sont limités à vingt personnes.
La visite libre s’attrape à la volée, smartphone ou audioguide en main. Douze langues, français inclus, racontent en 30 minutes la façade de briques rouges, la salle des mariages où mourut François II, les boiseries troubadour et le jardin ombragé par la statue de Jeanne d’Arc. L’itinéraire se déclenche pièce par pièce grâce à des balises NFC et reste entièrement gratuit. On entre et on sort quand on veut, très pratique entre deux rendez-vous en centre-ville ou pour un détour après la cathédrale voisine. L’application propose aussi un quiz pour enfants et un module de réalité augmentée qui restitue le décor de 1560 dans la chambre royale.
La visite guidée dure un quart d’heure de plus mais ouvre des portes que le circuit libre laisse fermées : cave voûtée, archives municipales, vue plongeante depuis le double escalier. Un médiateur raconte les débats révolutionnaires tenus ici quand l’Hôtel Groslot était mairie, fait toucher du doigt les impacts de balles de 1944 sur la statue de bronze et détaille les campagnes de restauration 2024-2027. Trois créneaux par jour en haute saison, quinze personnes maximum, réservation conseillée via l’office du tourisme. Comme la version audioguidée, elle ne coûte rien, hormis la curiosité des visiteurs.
- À privilégier si l’on dispose de peu de temps : visite libre, créneau idéal 10 h-11 h avant l’arrivée des groupes.
- Pour accéder aux coulisses et poser des questions pointues : visite guidée, surtout le week-end quand un conservateur rejoint parfois le parcours.
Bons plans affluence pass cathédrale musée des beaux arts
Arriver tôt entre 10 h et 11 h évite les groupes scolaires et les couples en mairie. En fin d’après midi, la lumière rasante fait vibrer les briques rouges, parfaite pour les photos.
La maison rouge atteint son pic dès 11 h, lorsque les groupes scolaires et les excursions en car débouchent sur la place Sainte-Croix. Arriver entre 10 h et 11 h ou viser la reprise à 14 h permet de circuler presque seul dans le double escalier et de profiter du regard rasant sur la façade de brique. En haute saison, la file se forme sous les arcades de la cathédrale voisine, mais l’attente reste inférieure à quinze minutes grâce à l’entrée gratuite et au parcours fluide. Les photographes préfèrent la lumière de 16 h, moment où la brique prend un rouge profond tandis que la foule se décale vers les glaciers de la rue Jeanne-d’Arc.
Le bon plan budget s’appelle Pass Journée Orléans : pour 6 €, il combine l’audioguide de l’Hôtel Groslot, l’accès aux tours de la cathédrale, le billet du musée des Beaux-Arts et une boisson offerte dans un café partenaire. Tous les sites se trouvent dans un rayon de 300 m, inutile de reprendre le tram. La billetterie se fait à l’office de tourisme ou en ligne, un QR Code unique à présenter partout. Avec ce pass, la montée à la tour nord de la cathédrale devient chronométrée, la plage de 9 h 30 évite la queue et offre une vue dégagée sur le toit vernissé de l’Hôtel Groslot.
- Pass journée proposé par l’office de tourisme : coupe file à la cathédrale, entrée au musée des Beaux Arts et remise en boutique Groslot.
- Mariages les samedis entre 13 h et 17 h : prévoir un détour par les jardins ou revenir à 17 h 30 pour visiter la salle des mariages une fois les cérémonies terminées.
- Enchaîner avec le marché nocturne du vendredi place Sainte Croix ou la balade street art dans le quartier Bourgogne à deux rues.
- Foule modérée : lundi et mardi hors vacances, 10 h-11 h et 14 h-15 h
- Visite guidée à réserver : créneaux 11 h et 15 h limités à 20 personnes
- Couplage express : 30 min Groslot, 20 min cathédrale, 45 min musée, pause déjeuner place du Martroi
- Transport : tram A arrêt Hôtel de Ville, parking sécurisé vélo place Sainte-Croix
Expositions temporaires et événements culturels à ne pas manquer
Mapping lumière historique et concerts de musique ancienne
Les jeudis de juin à août, la façade losangée devient écran géant grâce au mapping « Lumière Historique ». À 22 h 30, fresques animées, citations de Jeanne d’Arc ou de la Déclaration des droits de l’homme défilent sur les briques rouges. Le spectacle dure vingt minutes et se prolonge souvent par un concert de viole de gambe ou de flûtes traversières dans le salon d’honneur, éclairé à la bougie. Entrée libre, placement debout dans la cour, prévoir une petite laine pour les pierres fraîches de la Loire.
Chaque jeudi soir de juillet et d’août, la façade de briques losangées devient toile vivante grâce au « Mapping Lumière Historique ». Sur quinze minutes, fresques lumineuses et créations sonores retracent la construction de l’hôtel, la mort de François II puis son passage à la République. La cathédrale voisine sert d’écho naturel, la place s’illumine sans barrières ni billets, attirant près de 1 000 spectateurs par séance. Les mariés du jour redescendent parfois saluer la foule, clin d’œil à la vocation citoyenne du lieu.
À l’intérieur, le Salon d’honneur s’anime l’hiver avec une série de concerts de musique ancienne. Flûtes renaissance, gambe et clavecin dialoguent sous les plafonds à caissons restaurés, tandis que les vitraux Jeanne d’Arc filtrent une lumière discrète. Capacité limitée à 120 auditeurs, gratuité maintenue, réservation en ligne conseillée dès l’automne tant la demande progresse.
Repères pratiques
- Mapping : tous les jeudis de 22 h 30 à 22 h 45, de la mi-juillet à la fin août, annulation en cas d’orage.
- Concerts : un dimanche sur deux de novembre à mars, 16 h, programme diffusé par l’office de tourisme.
- Accès libre, boucle magnétique pour malentendants, vestiaire pour instruments des ensembles invités.
Expo immersive orléans connexion et art contemporain régional
Jusqu’au 3 novembre, la grande salle des mariages accueille « Orléans Connexion », un parcours sensoriel sur le commerce fluvial à la Renaissance. Casques audio binauraux, maquettes en réalité augmentée et odeurs d’épices plongent dans les quais du XVIᵉ siècle. À côté, les cimaises tournent chaque trimestre pour dévoiler la scène artistique locale : peintures à l’encre de Loire, sculptures en chêne rehaussé de feuille d’or ou installations street art dialoguent avec les boiseries troubadour. Tout est gratuit, sans réservation hors groupes.
Jusqu’au 3 novembre 2024 le Salon d’Honneur s’habille de projections XXL pour « Orléans Connexion », une création qui fait vibrer les briques rouges du XVIᵉ siècle avec les pixels d’aujourd’hui. Cartes marines animées, reconstitution sonore du port de Loire et hologrammes de marchands hollandais racontent la place d’Orléans dans le commerce renaissant. À quelques mètres, des œuvres prêtées par la scène régionale — céramiques de Clémence Païs, néons typographiques d’Adrien Pelardy, collages de la collective MurOtic — dialoguent avec les tapisseries d’Aubusson d’époque, rappelant que l’hôtel reste un lieu de pouvoir mais aussi un laboratoire esthétique.
- Visite en boucle libre, séquences de 18 minutes, départ toutes les demi-heures.
- Entrée gratuite, casque audio binaural disponible en français, anglais, néerlandais.
- Rencontre artistes et médiateurs chaque premier dimanche du mois à 15 h.
- Réservation conseillée le samedi via l’appli Hôtel Groslot, jauge limitée à 60 personnes.
- Accessibilité : sous-titres, boucle magnétique et livret FALC à l’accueil.
L’exposition tourne aussi vers l’extérieur : une fresque éphémère de la street-artiste Jode Jode s’étire sur le mur du jardin et un parcours satellite dans cinq galeries du centre ville reprend la thématique des échanges fluviaux. Le billet gratuit de l’Hôtel Groslot donne 10 % de réduction chez ces partenaires, de quoi prolonger le voyage entre patrimoine et création contemporaine tout en soutenant la jeune garde artistique du Centre-Val de Loire.
Programme bel été et soirées gratuites dans les jardins
Le label « Bel Été » de la mairie fait vibrer la cour fleurie dès 19 h : bals républicains le 14 juillet, cinéma plein air les vendredis, lectures poétiques au pied de la statue de Jeanne d’Arc. Quelques dates à noter :
- 6 juillet : jazz manouche et dégustation de vins d’Orléans
- 24 juillet : théâtre de rue « François II, la dernière nuit »
- 10 août : bal salsa gratuit sous les lanternes
L’accès se fait par la porte nord, capacité 400 personnes. Apporter plaid ou chaise pliante, les transats partent vite.
Chaque année à partir de la mi-juin, l’Hôtel Groslot devient l’une des scènes phares du dispositif municipal « Bel Été ». Les massifs d’hortensias et la statue de Jeanne d’Arc forment un écrin pour des rendez-vous 100 % gratuits, pensés pour mélanger habitants, touristes et flâneurs sortant de la cathédrale voisine. Les jeudis, le mapping « Lumière Historique » projette portraits des rois, plans de la ville et slogans républicains sur la façade losangée, attirant près de 1 000 spectateurs par soirée. Les vendredis, place à la musique : baroque un soir, jazz manouche le suivant, toujours amplifiée de façon raisonnée pour respecter le voisinage. Le dimanche, compagnies locales de théâtre ou de danse investissent la cour pour des formats courts, parfaits avant l’apéro sur les quais de Loire.
- 20 juin : ouverture avec la compagnie Barroco, violes de gambe et récits de cour
- 27 juin puis tous les jeudis jusqu’au 29 août : mapping à 22 h30, trois séquences de dix minutes
- 12 juillet : bal républicain animé par l’Orchestre d’Orléans, distribution de cocardes tricolores
- 2 août : soirée jeunes talents du Conservatoire, piano et voix sous les tilleuls
- 25 août : clôture théâtre, pièce librement inspirée du Journal d’un bourgeois d’Orléans
L’accès se fait sans billet en passant par la grille côté place de l’Étape. Prévoir une petite laine, les briques gardent la fraîcheur après le coucher du soleil. Les places assises partent vite, un coussin ou un plaid feront l’affaire. Les visiteurs peuvent profiter des toilettes PMR de l’hôtel jusqu’à 22 h, puis rejoindre en cinq minutes le tram A pour rentrer. Programme détaillé et modifications de dernière minute sur l’application Orléans Culture.
Les jardins de l’hôtel groslot havre de paix au pied de la cathédrale
Un portail discret, quelques marches, et la rumeur de la place Sainte Croix s’efface. Entre la façade en damier rouge et la silhouette gothique de la cathédrale, ce jardin de poche mêle parterres fleuris, carrés d’aromatiques et bancs de pierre. Gratuit, ouvert aux mêmes horaires que l’hôtel, c’est l’étape idéale pour souffler entre deux visites.

Statue de jeanne d’arc et arcades de la chapelle saint jacques
Au centre trône une Jeanne d’Arc en bronze, œuvre d’Henri Chapu coulée en 1885. Les impacts laissés par les combats d’août 1944 rappellent la Libération d’Orléans, clin d’œil à la vocation républicaine du site. Le regard de la pucelle file vers la cathédrale tandis que, tout autour, les arcades gothiques de l’ancienne chapelle Saint Jacques encadrent les massifs d’hortensias. Ces vestiges médiévaux, réemployés comme murs de clôture au XIXᵉ siècle, offrent une parenthèse de fraîcheur et une belle leçon de réemploi.
Dans la cour, les rosiers encadrent une Jeanne d’Arc en bronze dressée face à la cathédrale. Cette œuvre de 1898, signée Henri Chapu, conserve plusieurs impacts de balles datés de l’été 1944, témoins de la Libération. Le socle porte l’inscription « À la pucelle la ville reconnaissante », rappel que l’héroïne nationale fut, dès 1881, intégrée au panthéon républicain. Entre les mariages civils et les cérémonies mémorielles du 8 mai, la statue sert de décor vivant à une histoire qui mêle ferveur médiévale et valeurs citoyennes.
Juste derrière, un alignement de trois arcades gothiques complète le tableau. Ces arcs ogivaux proviennent de la chapelle Saint Jacques, détruite après la Révolution puis remontés ici au XIXᵉ siècle pour border le jardin. La pierre blonde dialogue avec la brique rouge de l’hôtel, offrant un contraste photographique recherché aux heures dorées. L’été, les arcades accueillent petites expositions d’artistes ligériens ou concerts à cordes du programme Bel Été, accessibles gratuitement.
Le site reste ouvert en continu pendant les horaires du monument. L’accès se fait sans marche, poussettes et fauteuils roulants passent librement. Un panneau QR code livre notices historiques en six langues et signale les visites guidées, dont la version « Orléans protestante » qui s’achève justement sous les arcades après 45 minutes de parcours.
Ateliers d’herboristerie et photo façade à la lumière rasante
Chaque samedi de juillet, la médiation organise des ateliers d’herboristerie inspirés des recettes parfumées attribuées à Catherine de Médicis, reine férue de botanique qui séjourna ici. Les participants repartent avec un sachet de tisanes locales. Côté photo, les connaisseurs se donnent rendez-vous vers 17 h, quand le soleil effleure la brique losangée. La lumière rasante souligne les reliefs des caryatides et se reflète dans les vitraux modernes, parfait pour un cliché carte postale.
Chaque été, la petite cour renaissance se parfume aux macérations de thym et de rose. Deux fois par semaine (mardi et samedi à 16 h, juillet-août), un jardinier-botaniste de la ville initie une quinzaine de participants aux secrets des onguents de Catherine de Médicis. Les plantes proviennent en partie des massifs bordant la statue de Jeanne d’Arc, et chacun repart avec un baume ou une infusion estampillés Hôtel Groslot. L’atelier est gratuit, réservation obligatoire sur l’appli municipale, tablier fourni, durée 45 minutes.
Après la dernière pipette d’hydrolat, sortir sur la place Sainte-Croix pour capturer le meilleur visage de la façade. Entre 17 h et 18 h 30, le soleil rasant fouette les briques losangées, fait ressortir les joints de pierre blanche et redessine les caryatides du double escalier. Les photographes placent souvent leur trépied à l’angle nord-ouest pour aligner la tour de la cathédrale dans le reflet des fenêtres. Attendre qu’une cérémonie de mariage libère le perron offre parfois un cliché sans foule.
Conseils minute
- Mode HDR conseillé, iso 100, vitesse 1/125 s, focale 35 mm.
- Plan B pluie : profiter des arcs de la chapelle Saint-Jacques comme abri, jeu de miroirs sur les pavés mouillés.
- Hashtag local : #MaisonRougeOrleans, repost régulier sur le compte Instagram de la mairie.
Flânerie crépusculaire et ambiance estivale
À la belle saison, la mairie glisse quelques chaises longues entre les massifs. Après la dernière visite guidée, nombre de visiteurs restent pour écouter les cloches de la cathédrale. Le jeudi soir, le jardin se transforme en scène à ciel ouvert pour le mapping « Lumière Historique ». Jets de brume, musique Renaissance et projections sur les murs de briques créent un théâtre urbain gratuit qui attire près de mille curieux chaque semaine. Une façon poétique de clore la journée avant de filer dîner sur les quais de Loire.
À l’heure où le soleil décroît derrière les arcs-boutants de la cathédrale, la brique rouge de l’Hôtel Groslot passe du vermillon à l’orangé. La cour intérieure s’illumine de guirlandes discrètes, le parfum des fleurs de lauriers‐tin se mêle aux accords d’un violon baroque, tandis que l’ombre élancée de Jeanne d’Arc se dessine sur les pavés. Ce moment entre chien et loup a conquis les habitués : l’été 2024 a enregistré plus de 39 000 entrées, dont une forte affluence en fin de journée, signe que le créneau apéritif s’est imposé comme le nouveau prime time patrimonial.
Programme Bel Été : quoi savourer après 18 h ?
- Jeudi soir, mapping « Lumière Historique » projeté sur la façade Renaissance, près de 1 000 spectateurs chaque séance.
- Vendredi, concerts de musique ancienne dans le Salon d’Honneur puis dégustation de vins AOC orléanais sous les arcades de la chapelle Saint-Jacques.
- Samedi, bals républicains gratuits sur la pelouse, partenariat avec les associations de danse swing.
- Toute la semaine, ateliers d’herboristerie au crépuscule, inspirés des recettes de Catherine de Médicis, réservation conseillée mais toujours sans surcoût.
À la sortie, le tram A file vers la Loire en deux minutes. Ceux qui préfèrent prolonger la soirée n’ont que quelques pas à faire pour rejoindre les terrasses de la place Sainte-Croix et découvrir les spécialités locales, dernière lueur sur les briques losangées : l’art de vivre ligérien réside parfois dans ces détails.
Parcours thématiques protestantisme jeanne d’arc et tourisme responsable
Circuit protestant : l’hôtel Groslot a vu le jour sous l’impulsion d’une famille réformée influente. La visite guidée « Protestant Orléans » rappelle ce passé méconnu en reliant le bâtiment à l’ancien temple de la rue de Bourgogne et au cimetière protestant du faubourg Madeleine. Dans la salle des gardes, un audioguide évoque les débats théologiques qui agitaient la cour de Catherine de Médicis en 1560. La façade en briques polychromes sert de point d’appui au médiateur : motif losangé pour rappeler le blason Groslot, lucarnes sculptées marquées de la croix huguenote.
Jeanne d’Arc partout en filigrane. Les vitraux néo-gothiques du grand escalier illustrent quatre épisodes de l’épopée johannique, un clin d’œil à la libératrice d’Orléans canonisée en 1920. Dans la cour, la statue en bronze signée Vermare affiche encore les impacts de balles de 1944, détail souvent commenté durant les Fêtes johanniques du mois de mai. Les guides conseillent de lever les yeux vers les caissons peints : chaque motif floral alterne avec le symbole de la pucelle, l’épée fleurdelisée.
Tourisme responsable. Arrivée tram A arrêt Hôtel de Ville, entrée gratuite et boutique zéro plastique : le parcours s’inscrit dans une démarche bas carbone. Les briques sont consolidées avec des nano-minéraux mis au point par l’université de Tours, financés par le crowdfunding « Adopte une brique ». Panneaux QR-code pour remplacer les brochures papier, fontaines d’eau filtrée dans la cour et partenariats avec les artisans locaux pour les souvenirs en lin du Val de Loire. Une raison de plus de caler la visite sur l’itinéraire Loire à vélo, toujours prisé des voyageurs en quête d’adresses à faible impact.
Circuit protestant orléans comprendre l’histoire religieuse
Au XVIᵉ siècle Orléans se hisse au rang de bastion de la Réforme : plus d’un habitant sur trois se déclare alors huguenot. Jacques Groslot, bailli de la ville, fait de son hôtel un foyer d’idées nouvelles à deux pas de la cathédrale, symbole de la foi catholique. La mort de François II dans la future salle des mariages accentue les tensions, mais marque aussi le début d’une histoire singulière où Renaissance, guerres de Religion puis émancipation républicaine s’entremêlent. Depuis la façade losangée de l’hôtel, le guide raconte les prêches clandestins, l’exil des imprimeurs rue de la Poterne ou l’abjuration forcée de certains notables.
Itinéraire conseillé, 1 h 30 à pied
- Hôtel Groslot, introduction aux guerres de Religion et aux archives familiales.
- Temple protestant, rue Albert Iᵉʳ, architecture néoclassique de 1883, vitraux en mémoire de l’édit de Nantes.
- Halle aux Toiles, ancien lieu de commerce touché par les pillages de 1562, aujourd’hui espace d’expositions.
- Pont George V, point de fuite vers la Loire qu’empruntaient les exilés vers les Pays-Bas.
- Cimetière protestant Porte Madeleine, stèles austères des notables du XVIIᵉ au XIXᵉ siècle.
Départs les mardis et samedis à 14 h, d’avril à octobre, réservation auprès de l’office de tourisme ou sur l’appli Orléans Story. Tarif guidé 8 €, livret numérique gratuit pour une découverte en autonomie. Une promenade qui replace l’hôtel Groslot dans le long combat pour la liberté de conscience et éclaire la vocation républicaine du monument.
Vitraux dédiés à jeanne d’arc et route UNESCO des bords de loire
Dans le Salon d’Honneur, trois verrières néo-gothiques signées Charles Lorin (1896) racontent la libération d’Orléans par Jeanne d’Arc. L’héroïne franchit les remparts, brandit son étendard puis conduit le dauphin au sacre, le tout dans une palette bleu saphir et or topaze qui inonde boiseries et tapisseries d’une lumière changeante. Les guides aiment montrer le détail d’un lys discrètement ajouté au revers de la cotte : clin d’œil du maître verrier à la fleur de la ville. Les matinées d’hiver offrent la meilleure lecture des scènes, la lumière basse traversant les vitrages et projetant l’ombre du casque de Jeanne sur le parquet Renaissance.
L’hôtel Groslot n’est qu’à deux rues des quais classés patrimoine mondial entre Sully-sur-Loire et Chalonnes. Panneaux didactiques, bornes Loire à Vélo et loueurs de cycles se trouvent place De Gaulle, départ idéal pour longer le fleuve. En vingt minutes à vélo : haltes au pont George-V, point de vue sur la cathédrale, puis sur les maisons à pans de bois de la rue Royale. Le circuit complet jusqu’à la réserve de Saint-Benoît-sur-Loire reste accessible en train retour si besoin.
- Distance hôtel Groslot-quais : 250 m à pied
- Bornes vélos en libre-service : station n°14 « Cathédrale »
- Panneau UNESCO plus bancs ombragés face au fleuve, idéal pour un pique-nique après la visite
Initiatives durables nano consolidants et crowdfunding adopte une brique
L’Hôtel Groslot mène depuis 2024 un programme de restauration qui mise sur la chimie verte. Les briques losangées reçoivent un nano-consolidant à base de silice végétale mis au point par le laboratoire du CNRS d’Orléans. Injecté par micro-infiltration, ce traitement prolonge la vie des joints de 30 ans tout en laissant respirer la maçonnerie. Au même moment, les menuiseries Renaissance gagnent une seconde jeunesse grâce à une résine biosourcée qui stabilise 70 % du chêne d’origine. Le chantier reste visible depuis la cour et les guides commentent chaque étape, l’occasion de sensibiliser les visiteurs aux matériaux sobres et aux cycles courts (briques moulées à Châteauneuf-sur-Loire, pigments ocres issus des carrières de Puisaye).
Pour alléger le budget municipal, la ville a lancé le dispositif participatif « Adopte une brique ». Chaque don de 30 euros finance la remise en ligne d’un élément de façade et donne droit à : un certificat numéroté, le nom du donateur sur une tablette tactile située dans le vestibule et une visite de chantier privée les premiers samedis du mois. La campagne a déjà réuni 4 200 contributeurs et 126 000 euros, soit un tiers des besoins estimés. Des entreprises locales doublent les dons en nature (chaux aérienne, échafaudages), créant une chaîne solidaire qui place l’Hôtel Groslot parmi les exemples de patrimoine bas carbone de la vallée de la Loire.
Hôtel groslot dans un itinéraire 48 h à Orléans et dans la vallée de la loire
En deux jours, l’Hôtel Groslot sert de fil rouge entre ville d’art, bords de Loire inscrits à l’UNESCO et vignobles voisins. La maison rouge du bailli se trouve à cinq minutes de la gare et à deux pas de la cathédrale, ce qui en fait un point de départ naturel pour rayonner sans perdre de temps.
Matinée patrimoine gratuit entre hôtel groslot et musée des beaux arts
Dès 9 h 30, la façade de briques s’illumine, idéale pour quelques photos avant l’ouverture. La visite libre prend une demi-heure, audioguide inclus. À 10 h 30, la courte visite guidée mène aux archives et à la cave voûtée, rarement montrées. En sortant, traversez la place Sainte-Croix pour un crochet express dans la cathédrale, puis filez au musée des Beaux-Arts (entrée offerte avec le pass journée ville) installé à moins de 150 m. La matinée se boucle autour de midi dans le quartier historique, avec de nombreuses terrasses et brasseries traditionnelles face aux vitraux que l’on vient d’apercevoir à l’intérieur du palais municipal.
Depuis la place Sainte-Croix, la matinée commence à 10 h tapantes par les portes libres de l’Hôtel Groslot. Trente à quarante minutes suffisent pour admirer la façade losangée, gravir le double escalier en pierre et jeter un œil à la salle des mariages où mourut François II. Les audioguides multilingues ajoutent quelques anecdotes sur la brique rouge, les vitraux Jeanne d’Arc et la vie municipale moderne. Sur le chemin de la sortie, un crochet par la cour fleurie offre une vue dégagée sur la cathédrale, parfaite pour la photo souvenir.
À cent mètres à peine, le Musée des Beaux-Arts prend le relais. Gratuit le premier dimanche du mois et pour les moins de 26 ans toute l’année, il propose un accrochage dense de primitif italien, paysage de la Loire et créations contemporaines orléanaises. Enchaîner les deux sites permet de comparer la Renaissance civile de l’Hôtel Groslot et la Renaissance picturale du musée sans changer de quartier. Comptez trois quarts d’heure pour un tour concentré des salles phares, puis une pause dans le quartier avant de filer vers les quais ou le street-art de la rue de Bourgogne.
Balade street art et quais de loire l’après midi
Après la pause déjeuner, direction la rue des Carmes et le MUR Orléans, mur éphémère où les graffeurs internationaux se relaient. Remontez ensuite vers les quais, réaménagés en vaste promenade cyclable. Des « fresques de Loire » racontent la batellerie sous les arches du pont George-V, tandis que des sculptures contemporaines ponctuent le chemin. À 18 h, revenez vers l’Hôtel Groslot pour le mapping « Lumière Historique » projeté chaque jeudi d’été sur la façade, entrée libre là aussi.
Quittez la cour pavée de l’hôtel Groslot et filez vers la rue de la Tour Neuve, presqu’un fil d’Ariane entre Renaissance et art urbain. Depuis cinq ans, le festival Wall Street Art a semé plus de trente fresques dans le centre historique : portraits XXL de Jeanne d’Arc signés Hopare, anamorphoses de Léon Keer qui reprennent le losange brique-pierre de la façade Groslot, clins d’œil pop aux grandes heures de la République. Les murs servent de carnet de voyage à ciel ouvert, tout est gratuit et en accès libre.
En dix minutes à pied, les couleurs débouchent sur le bleu ardoise du fleuve. Les quais de Loire, réaménagés en promenade UNESCO, déroulent 2 km de pistes douces bordées de saules et d’espaces de détente. Le regard glisse du pont George V aux tourelles de la cathédrale, avec l’ombre rouge de l’hôtel Groslot qui se découpe derrière les toits. En fin d’après-midi, la lumière rase les façades, parfaite pour une photo sans filtre.
Conseil timing
- 14 h : départ place Sainte-Croix, circuit street art balisé par des clous de bronze.
- 15 h 30 : pause détente sur les quais de Loire, animations gratuites l’été.
- 17 h : dernier virage sur la passerelle piétonne pour le coucher de soleil, retour facile par le tram A arrêt « Hôtel de Ville ».
Excursions vin et châteaux proches en centre val de loire
Le lendemain, louez une voiture ou enfourchez un vélo à assistance électrique pour sortir de la ville. Moins de trente minutes suffisent pour atteindre les caves de l’appellation orléans-cléry. Dégustation responsable garantie, retour en tram possible. Pour les amateurs de pierres royales, trois idées à coupler :
- Château de Meung-sur-Loire, résidence médiévale enrichie à la Renaissance, 20 km.
- Château de Chamerolles et son musée des parfums, 25 km.
- Sully-sur-Loire, forteresse des bords de Loire, 45 km mais accès direct par la D960.
De retour en fin d’après-midi, un dernier passage dans les jardins du Groslot ferme cette parenthèse de 48 h, entre héritage royal, valeurs républicaines et douceur ligérienne.
Après une matinée sous les plafonds à caissons de l’Hôtel Groslot, les visiteurs prolongent le goût Renaissance sur la route des châteaux et vignobles voisins. La gare d’Orléans place Jeanne d’Arc dessert Blois ou Beaugency en 25 minutes, tandis qu’un TER file vers Vendôme et la vallée du Loir. De là, navettes estivales et vélos loués à la sortie des gares permettent un accès sans voiture, dans l’esprit tourisme doux que promeut aussi la municipalité.
- Château de Chambord (55 min en voiture, 1 h10 en train + bus) : plan en croix grecque attribué à Léonard de Vinci, 365 cheminées, spectacle de chevaux. Le billet couplé « Orléans – Chambord » réduit de 20 % pour les visiteurs ayant flashé leur e-ticket Hôtel Groslot.
- Château de Meung-sur-Loire (18 km, via la Loire à Vélo) : façade médiévale côté ville, appartements XVIIIe côté parc, concerts baroques l’été dans la collégiale attenante.
- Caves AOC Orléans-Cléry (20 min au sud) : cabernet franc élevé en fûts centenaires, dégustations commentées dans les anciennes dependances de l’abbaye de Micy. Réservation recommandée à 15 h après la visite guidée de Groslot.
- Domaine du Clos Saint-Fiacre à Mareau-aux-Prés : cuvée Jeanne d’Arc certifiée bio, accords fromage de chèvre-sauvignon, vue sur les digues de Loire classées Unesco.
- Cheverny et ses pinot noir (40 min de Blois) : parc à l’anglaise, exposition permanente sur Tintin, dégustation de blanc sec au pied des communs Louis XIII.
Ces haltes complètent l’expérience patrimoniale d’Orléans. Elles mêlent héritage royal, villages vignerons et initiatives républicaines comme la route des vins responsable, balisée pour le train et le vélo jusqu’à Tours. Une manière de clore la journée en savourant un verre de gris d’Orléans face à la Loire, avant de revenir dans la lumière dorée illuminer la façade brique et pierre de l’Hôtel Groslot.
Infos pratiques pour préparer votre séjour à Orléans
Centre ferroviaire régional, offre hôtelière compacte autour de la cathédrale, agenda culturel dynamique : Orléans se parcourt à pied et se savoure sans stress. Voici l’essentiel pour organiser un week-end fluide et sans surprise.
Venir en train tram ou vélo station centre ville
Train : Paris Austerlitz – Orléans Centre en 1 h 10 avec 20 liaisons quotidiennes. Depuis Tours, comptez 45 min. La gare se trouve rue Émile Zola, à cinq minutes à pied de la place Sainte-Croix.
Les Intercités Paris-Austerlitz – Orléans filent en 1 h 15, TER depuis Tours en 50 min. Sortie « Gare Orléans Centre », coupez la place Albert-1er et remontez la rue de la République, l’Hôtel Groslot s’offre à vous en moins de cinq minutes à pied, la cathédrale servant de phare urbain. Les bagages encombrants trouvent consigne automatique dans le hall sud de la gare.
Tram : la ligne A traverse le centre historique. Descendez à l’arrêt Hôtel de Ville pour déboucher face à l’Hôtel Groslot et à la cathédrale. Rames toutes les 6 min en journée. Ticket unitaire : 1,70 € ou carnet 10 voyages : 13,60 €.
La ligne A traverse la ville du nord au sud. Descendez à l’arrêt « Hôtel de Ville », vous n’êtes qu’à 120 m de la grille d’honneur. Rames toutes les 6 min en semaine, ticket à 1 h 30 de validité vendu aux bornes ou via l’appli TAO. Correspondance directe avec la gare des Aubrais pour les trains Ouigo.
Vélo : la station Réseau Vélo+ « Cathédrale » aligne 25 vélos classiques et 8 électriques. Première demi-heure gratuite avec le pass journée à 4 €. Bornes de gonflage rue Jeanne-d’Arc et quai du Châtelet pour les cyclistes de La Loire à Vélo.
Bande cyclable continue rue Royale puis rue Jeanne-d’Arc (priorité aux cyclistes pendant les heures creuses). Station Vélo+ « Sainte-Croix » face à la cathédrale, arceaux supplémentaires dans la cour de l’Hôtel de Ville. La boucle Loire à Vélo longe les quais à 400 m ; un crochet par la rue des Carmes permet de rallier le site sans dénivelé. Des pompes et kits de réparation en libre service sont disponibles place du Martroi.
Hébergements restaurants près de la place sainte croix
Sortir de l’Hôtel Groslot et poser ses valises ou s’attabler relève presque du réflexe tant l’offre se concentre autour de la place Sainte Crois et des ruelles piétonnes voisines. On loge dans un rayon de 300 mètres, la cathédrale sert de repère et tout se fait à pied ou en tram (arrêt Cathédrale). Les hébergeurs jouent la carte patrimoniale tout en intégrant le confort urbain : fibre, labels écologiques et accueil vélo.
Où dormir
- Empreinte Hôtel & Spa (4 ★, quai du Châtelet) vue Loire, déco design inspirée des façades Renaissance, hammam, dès 145 €.
- Urban Jungle (3 ★, rue Jeanne d’Arc) chambres végétalisées, petit déjeuner locavore, box pour vélos, à partir de 95 €.
- Hôtel Saint Martin (2 ★, rue de la Bretonnerie) maison XVIIᵉ avec poutres et tarifs doux, dès 72 €.
- Maison Cabu chambres d’hôtes arty face au musée des Beaux Arts, quatre suites, table d’hôtes sur réservation, 130 € la nuit.
- Auberge de jeunesse HI Orléans lits en dortoir mixte ou féminin, jardin, casiers sécurisés, à 27 € la nuit.
Où se restaurer
Le quartier de l’Hôtel Groslot offre de nombreuses options de restauration pour tous les budgets. On trouve dans les rues piétonnes environnantes des brasseries traditionnelles, des cafés avec terrasses et des établissements proposant la gastronomie locale. Les spécialités orléanaises comme le cotignac (gelée de coing) et les vins AOC d’Orléans sont à découvrir dans les adresses du centre historique.
La réservation est conseillée le week-end et lors des soirées « Lumière Historique ». La plupart des établissements du quartier s’inscrivent dans une démarche durable, en phase avec les engagements écologiques portés par la ville.
Office du tourisme pass journée et réservations en ligne
L’office est installé 2 place de l’Étape, face à la Loire. Horaires élargis 9 h 30-19 h l’été. Cartes gratuites, conseils bilingues, wifi libre.
Le comptoir principal de l’Office de tourisme se trouve place du Martroi, soit dix minutes à pied de l’Hôtel Groslot. On y récupère le City Pass 24 h (13 € adulte, 9 € étudiant) qui combine accès coupe-file à la cathédrale, entrée musée des Beaux-Arts, trajet illimité en tram et réductions sur les croisières Loire. Le monument de Jacques Groslot reste gratuit mais le pass inclut un audioguide géolocalisé et 10 % de remise sur la boutique patrimoniale installée sous les arcades. Un QR code imprimé au verso du pass ouvre aussi la carte interactive des jardins et signale les œuvres d’art contemporain exposées dans les salons.
Pass Orléans City Card : 12 € la journée, accès gratuit au musée des Beaux-Arts, au Centre Charles-Péguy et navette fluviale, réductions sur les visites guidées de l’Hôtel Groslot. Achat sur place ou via l’appli mobile.
Groupes et scolaires : réservation obligatoire pour l’Hôtel Groslot sur patrimoine.orleans.fr. Créneaux spécifiques avant 10 h pour éviter la foule. Confirmation sous 48 h par mail.
La visite guidée des six salles affiche vite complet durant l’été. Pour garantir une place sans faire la queue, la réservation s’effectue en trois clics sur le site de l’Office ou depuis l’appli Orléans Tourisme. Choix du créneau, paiement éventuel des options (parcours sensoriel, coulisses des archives), réception immédiate d’un e-ticket multilingue à présenter sur son téléphone. Les groupes sont limités à 25 personnes, langues proposées français, anglais, espagnol et néerlandais. Un module accessibilité permet de signaler un fauteuil roulant ou une boucle magnétique.
- Retirer le City Pass avant 10 h pour profiter du créneau calme 10 h-11 h à l’Hôtel Groslot.
- Scanner le QR code à l’entrée pour synchroniser l’audioguide et accéder au Wi-Fi gratuit.
- Se présenter dix minutes avant l’heure de la visite guidée, l’e-ticket est contrôlé sur tablette.
- Annulation sans frais jusqu’à 24 h avant, pratique si la météo incite plutôt à flâner sur les quais.
De ses briques losangées aux vitraux dédiés à Jeanne d’Arc, l’Hôtel Groslot condense cinq siècles où se croisent faste Renaissance et passions citoyennes, le tout en accès libre à deux pas de la Loire. À l’heure où la campagne « Adopte une brique » trace la prochaine page de son histoire, chacun peut passer la grille et devenir témoin actif de cette métamorphose. La question est simple : serez-vous parmi les 33 000 visiteurs attendus cette année à gravir le double escalier avant que les artisans ne retirent leurs échafaudages ?