Hôtel Cabu : voyage dans le passé gallo-romain d’Orléans

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Table des matières

Au pied de la cathédrale d’Orléans, un hôtel particulier Renaissance sert de passerelle vers Cenabum, la cité gallo-romaine qui bruissait jadis du fracas des légions et des barges ligériennes. Derrière sa façade sculptée, l’Hôtel Cabu laisse surgir remparts enfouis, amphithéâtre fantôme et l’impressionnant sanglier de bronze de Neuvy, star nationale devenue icône Instagram. Halte idéale entre Loire à vélo et placettes ombragées, ce musée condensé d’Histoire fait voyager deux millénaires en une poignée de salles, du grand commerce antique aux animations numériques dernier cri.

Hôtel Cabu repère Renaissance au cœur d’Orléans gallo romaine

Adresse centrale et classement monument historique

Au 1 rue Dupanloup, l’Hôtel Cabu fait face à la cathédrale, à deux pas de la rue Jeanne d’Arc et dix minutes à pied de la gare. Cet emplacement concentre les principaux vestiges antiques disséminés dans le centre. Depuis son inscription sur la liste des Monuments historiques de 1840, l’édifice demeure le point de ralliement des promeneurs curieux de l’Orléans gallo romaine. La cour pavée sert aujourd’hui de sas entre la ville contemporaine et les collections archéologiques, tandis que l’office de tourisme voisin complète la visite avec un plan des remparts et cryptes accessibles à pied. L’adresse s’intègre au pass Orléans Musées, pratique pour enchaîner étapes Renaissance et antiquité sans franchir plus d’un kilomètre.

Architecture Renaissance pilastres corinthiens et escalier à vis

Élevé entre 1548 et 1552 pour le marchand Philippe Cabu, l’hôtel particulier illustre l’entrée d’Orléans dans la modernité italienne. La façade s’ordonne sur trois niveaux rythmés par des pilastres corinthiens et de larges fenêtres à meneaux. Des médaillons mythologiques surgissent au-dessus des linteaux, clin d’œil érudit à la Rome qu’Aurélien rebâtit mille deux cents ans plus tôt. Les lucarnes sculptées regardent vers la Loire, rappel que le fleuve alimenta jadis le commerce fluvial de Cenabum.

Passé le portail monumental, un escalier à vis dessert les salles d’exposition. Sa rampe en pierre, épaissie par la campagne Viollet-le-Duc au XIXᵉ siècle, témoigne de l’évolution des techniques de consolidation. Dans les combles, poutres apparentes et solives peintes conservent un bestiaire discret qui dialogue avec le sanglier de Neuvy installé un étage plus bas. Restauration, mises aux normes et insertion de dispositifs numériques entre 2014 et 2017 ont respecté la trame d’origine : rien ne vient masquer le dialogue entre la Renaissance et l’Antiquité que raconte chaque pierre de l’Hôtel Cabu.

De Cenabum à Aurelianum histoire et vestiges gallo romains

Enceinte amphithéâtre thermes et nécropoles

Cenabum, place forte des Carnutes, est rasée par César en 52 avant notre ère puis renaît sous l’empereur Aurélien qui l’enserre dans une enceinte épaisse de 4,5 m longue de près de 1,6 km. Huit cents mètres de ce rempart demeurent lisibles rue de la Tour-Neuve ou rue des Murlins, blocs gallo-romains enchâssés dans les façades modernes. Sous la ville, le géoradar a restitué l’ovale d’un amphithéâtre de 10 000 places dont quelques arcades survivent dans les caves des commerçants des Halles. Les thermes publics, édifiés au IIᵉ siècle près de l’actuelle cathédrale, livrent encore des sols chauffés et un décor de mosaïques géométriques présenté à l’Hôtel Cabu. Hors les murs, trois nécropoles bordaient les axes routiers vers Chartres et Bourges : stèles sculptées, sarcophages en plomb et bijoux funéraires jalonnent aujourd’hui la galerie lapidaire du musée. Les archéologues municipaux consolident ces fragments tandis que le service des Monuments historiques éclaire chaque découverte par des relevés photogrammétriques, accessibles sur les bornes interactives du rez-de-chaussée.

Commerce fluvial ligérien rôle stratégique de la Loire

Avant même l’arrivée des légions, Cenabum contrôlait le péage sur la Loire. Les Romains en font un port pivot entre l’Atlantique et la voie d’Argentomagus. Les barges à fond plat, ancêtres des gabarres, acheminent vin d’Italie, huîtres du littoral armoricain, meules de silex du Perche et amphores d’huile ibérique. Des ancres en fer, une pompe de cale et des douelles de tonneaux repêchées quai du Châtelet sont visibles dans les combles d’Hôtel Cabu, aux côtés d’une maquette animée reconstituant le trafic fleuve-route. La Loire servait aussi à l’export : blé des plaines beauceronnes, peaux et étoffes carnutes partaient vers Lugdunum. Ce corridor a façonné la ville : dépôt d’entrepôts, ateliers de tonnellerie et temple dédié à Mercure patron des marchands. Une signalétique récente ponctue les berges, reliant le musée au fleuve en dix minutes de marche pour boucler l’expérience antique sans quitter le centre-ville.

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Trésor de Neuvy en Sullias star du musée archéologique

Sanglier géant et cavaliers bronzes sacrés

Découvert en 1861 dans les sables de Neuvy en Sullias, à 30 km d’Orléans, le dépôt compte 33 statues et ex-voto en bronze datés du Ier au IIIe siècle. Phare du lot, un sanglier de 1,26 m pour 280 kg, cou éloigné, soies hérissées, gueule ouverte comme au cœur d’une chasse mythique. Autour de la bête, douze cavaliers longilignes lancent leurs montures au galop, lances pointées vers un ennemi aujourd’hui disparu. Ces figures étaient offertes aux dieux afin d’obtenir protection pour la chasse et la guerre. Le sol ligérien, sableux et humide, a ciselé une patine vert-noir que les archéologues préservent dans ses moindres éclats. Chaque pièce révèle la virtuosité des bronziers carnutes : moulage à la cire perdue, inserts d’argent pour les regards, restes de dorure aux jointures. Au rez-de-chaussée, les fouilles et carnets de terrain rappellent le frisson des paysans qui, en retournant leur terre, mirent au jour ce magot de dix millions d’euros assurés aujourd’hui.

Mise en scène sonore réalité augmentée et polychromie d’origine

Le premier étage de l’Hôtel Cabu orchestre une visite tous sens éveillés. Dans la pénombre, un battement de tam-tam gaulois précède le rugissement amplifié du sanglier. Les statues surgissent sur un plateau tournant, baignées par un mapping discret qui restitue leur polychromie antique : rouge cinabre pour les harnachements, bleu égyptien sur les crinières, éclats d’or aux mors des chevaux. Une tablette remise à l’entrée superpose en réalité augmentée ces couleurs disparues à l’objet réel et révèle, d’une pression, les gestes de fabrication. Les guides aiment rappeler que la silhouette du suidé sert aujourd’hui de mascotte aux Journées Gallo-Romaines, parfaite icône « instagrammable » pour un public jeune. Un fond sonore de Loire en crue referme la boucle, rappelant que l’offrande fut sans doute immergée dans le fleuve avant de rejoindre les vitrines cristallines du musée.

Parcours muséal immersion numérique et ateliers famille

Maquette 3D bornes interactives voyage dans le temps

Au rez-de-chaussée, le visiteur tombe sur une maquette 3D de Cenabum grande comme une table d’architecte. Sur les flancs du modèle, des bornes tactiles déclenchent un timelapse lumineux qui fait passer la cité des Carnutes à l’Aurelianum fortifié du IIIᵉ siècle. La géolocalisation des thermes, du rempart ou de l’amphithéâtre s’affiche en temps réel sur l’écran, tandis qu’un commentaire audio court égraine chiffres et anecdotes. Les plus curieux peuvent zoomer jusque dans le port ligérien et voir les barges charger vin et meules de sel.

Pour les enfants, un mode « mission centurion » transforme le dispositif en jeu de piste : à chaque bonne réponse, la projection révèle un détail caché, comme la porte Décumane ou la fresque d’une domus. Les adultes profitent d’un filtre de réalité augmentée via tablette, qui plaque le tracé du rempart sur la ville actuelle et signale les vestiges visibles à moins de cinq minutes du musée. Un moyen simple de faire le lien entre vitrines et pavés orléanais avant même de monter l’escalier Renaissance.

Ateliers mosaïque cuisine antique et frappe de monnaie

L’Hôtel Cabu joue la carte « week-end en famille » grâce à trois ateliers tournants installés sous les combles. Dans la salle des artisans, les participants composent une mosaïque gallo-romaine en émaux colorés, réplique miniature d’un motif découvert dans une domus du quartier Bannier. Chacun repart avec son carreau, daté et estampillé du sceau du musée.

Un peu plus loin, l’atelier cuisine antique met la main à la pâte autour du garum, du defrutum épicé ou du pain à l’épeautre, le tout encadré par un médiateur en toge et toque. Enfin, le tintement du marteau attire vers la frappe de monnaie. Sous l’œil d’une presse en bronze reconstituée, les visiteurs frappent un as à l’effigie du sanglier de Neuvy, souvenir sonnant que les enfants exhibent fièrement sur le parvis. Réservation conseillée pendant les vacances scolaires, les créneaux du matin affichent complet en deux jours.

Expériences nocturnes visites VR et mapping lumière

Flambeaux sur la Loire et Cenabum en réalité virtuelle

Nuit des Musées DJ set électro antique

Quand le soleil décroît sur le quai du Châtelet, une file de curieux s’équipe de torches et de casques VR avant d’embarquer sur une gabare ligérienne. La navigation au ras de l’eau dévoile, dans la pénombre, les derniers vestiges du rempart romain. À mi-parcours, le casque s’illumine : Cenabum 52 av. J.-C. renaît en 360°, portant le fracas de l’incendie ordonné par César puis le tumulte de la reconstruction par Aurélien. Les passagers pivotent, saisissent le profil d’un amphithéâtre ou la silhouette d’un sanglier sacré. L’expérience, limitée à 40 personnes, mêle souffle du fleuve et reconstitution scientifique, créant un pont saisissant entre la topographie visible et la ville disparue.

Revenu à quai, le public franchit la porte Renaissance de l’Hôtel Cabu baigné d’un mapping monumental. Les médaillons mythologiques s’animent, les cavaliers du Trésor de Neuvy caracolent sur la pierre blonde, pendant qu’un système audio spatialisé diffuse cliquetis de glaives et chants de prêtresses carnutes. Le mariage de la façade XVIᵉ siècle et du design numérique souligne l’audace de la dernière campagne de restauration, pensée pour magnifier chaque relief sans masquer la patine.

En mai, la Nuit des Musées pousse encore plus loin le télescopage des époques. Platines installées dans la cour pavée, un DJ sample hydraulis, cithare et battements de boucliers pour un set électro-antique, pendant que VJ et archéologues projettent plans des thermes ou réseaux d’aqueducs. L’événement, gratuit jusqu’à 1 h, a propulsé la fréquentation du musée de 26 % l’an passé, preuve qu’un BPM bien dosé peut redonner vie aux marbres.

À retenir

  • Visites flambeaux : juillet-août, mercredi et samedi, réservation conseillée 48 h à l’avance.
  • Casques VR adaptés aux porteurs de lunettes et traduits en quatre langues.
  • Nuit des Musées : entrée libre, capacité limitée, arrivez avant 22 h pour profiter du mapping intégral.

Événements gallo romains et réseau culturel orléanais

Journées Gallo Romaines reconstitutions et artisanat vivant

Chaque deuxième week-end de juin, la place Saint-Aignan et la cour de l’Hôtel Cabu se transforment en camp romain. Plus de 120 reconstituteurs venus de toute l’Europe dressent tentes, lices et fourneaux pour trois jours de démonstrations. Les visiteurs croisent une cohorte de légionnaires, assistent à l’entrainement des gladiateurs, suivent le cérémonial du culte impérial puis rejoignent le forum éphémère où se négocient sel, poivre et amphores de vin ligérien.

L’accent est mis sur l’artisanat vivant. Forgeron, tabletier, verrier et tisserande travaillent à l’ancienne, matières premières et gestes d’époque, sous l’œil des archéologues du musée. Ateliers participatifs, initiation à la mosaïque et concours de coiffures romaines complètent le tableau. Un billet combiné avec l’Hôtel Cabu permet de passer des vitrines du Trésor de Neuvy à la toile du campement en moins de cinq minutes, renforçant l’effet machine à remonter le temps.

Programme scolaire Du Gaulois au citoyen

Même ferveur côté jeunes. Lancé par Orléans Musées il y a trois ans, le programme Du Gaulois au citoyen touche 8 000 élèves par an. Objectif : montrer comment la cité carnute, rasée par César, a retrouvé sa place dans l’Empire sous Aurélien. Chaque classe reçoit un kit pédagogique, plan de l’enceinte, monnaies factices et quizz numérique, avant de parcourir la ville et le musée guidée par un médiateur costumier.

Les séances alternent expériences sensorielles (dégustation de pain à l’épeautre, décryptage d’odeurs d’encaustique) et outils high-tech. Casques VR, tablette de réalité augmentée devant le sanglier de 280 kg et vote sur tablettes pour élire le meilleur orateur du Sénat improvisé. Le dispositif s’appuie sur un large réseau culturel : bibliothèques, archives départementales, muséum d’histoire naturelle et remparts in situ rue de la Tour-Neuve. Les enseignants saluent une approche transdisciplinaire et l’Hôtel Cabu gagne de futurs ambassadeurs, prêts à revenir en famille dès le week-end suivant.

Tourisme durable accès ferroviaire et Loire à vélo

Le train reste la voie la plus douce pour rejoindre Orléans : 1 h 10 depuis Paris-Austerlitz, vingt-six allers-retours quotidiens, correspondances TER vers Tours, Bourges ou Chartres. À l’arrivée, la gare se trouve à moins de quinze minutes à pied de l’Hôtel Cabu, le chemin traversant la place du Martroi et ses terrasses ombragées. Les cyclistes peuvent embarquer gratuitement leur vélo sur la plupart des Intercités hors heures de pointe, ou louer une monture directement au parvis. Une fois en selle, il suffit de trois minutes pour rejoindre la Loire à Vélo, itinéraire balisé d’un million d’usagers par an. L’Hôtel Cabu affiche le label « Accueil Vélo » : râteliers sécurisés, borne de recharge pour VAE, kit de réparation et fontaine à eau dans la cour pavée, un geste concret pour limiter l’empreinte carbone tout en prolongeant l’expérience patrimoniale le long du fleuve.

Pass multi sites Orléans Musées billets combinés et gratuités

La métropole regroupe ses trois établissements phares – Hôtel Cabu, Musée des Beaux-Arts, Muséum d’Orléans pour la Biodiversité – dans un pass Orléans Musées. Tarif plein 12 €, réduit 8 €, gratuit pour les moins de 18 ans et le premier dimanche du mois. Le sésame reste valable 48 h, pratique pour glisser une étape à vélo vers le parc floral ou une croisière ligérienne sans courir. Les porteurs d’un billet SNCF du jour ou d’un carnet « Loire à Vélo » bénéficient de 10 % supplémentaires, signe que la ville mise résolument sur la mobilité douce.

Conseils horaires bons plans et accessibilité

  • Arriver avant 10 h pour profiter des bornes tactiles en toute tranquillité ; les groupes scolaires affluent vers 10 h 30.
  • Réserver en ligne les visites nocturnes ou les sessions VR : 40 places, souvent complètes en deux jours.
  • Ascenseur, audioguides en LSF, boucle magnétique, maquette tactile de Cenabum : l’ensemble du parcours est adapté aux visiteurs à mobilité réduite ou malvoyants.
  • Casiers gratuits et tables à langer au rez-de-chaussée, station de gonflage pour pneus côté rue Dupanloup.
  • En été, privilégier le créneau 13 h-15 h, climatisation naturelle des murs Renaissance et files d’attente plus courtes.
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Gastronomie ligérienne héritage antique et terroir

Cotignac vinaigre d’Orléans et vins locaux

Le cotignac d’Orléans, cette gelée ambrée de coings cuits au chaudron, ferait presque passer le Trésor de Neuvy pour un simple bibelot. Les archéologues y voient un cousin très proche des pâtes fruitées romaines préparées avec defrutum, un moût longuement réduit. Même douceur concentrée, même parfum miellé qui tranchait autrefois la salinité du garum servi dans les insulae de Cenabum. Aujourd’hui une poignée de confiseurs perpétue la recette, fruits du Val de Loire, sucre et patience, sans arômes ajoutés.

Autre souvenir liquide de l’Antiquité, le vinaigre d’Orléans. Les marchands gallo-romains laissaient déjà le vin voyager en fûts sur la Loire jusqu’à ce qu’il “tourne”. La ville a gardé ce savoir-faire. La fameuse méthode orléanaise laisse le vin s’aérer en demi-muids pendant plusieurs semaines avant vieillissement en fûts de chêne. Résultat, un acétum aux reflets rubis qui relève aussi bien une salade moderne qu’un civet de sanglier au miel. Côté cépages, les AOC Orléans et Orléans-Cléry renouent avec les rangs de vignes décrits par Pline, pinot meunier pour les blancs légers, cabernet franc et côt pour les rouges gourmands, parfaits compagnons d’un pithiviers feuilleté.

Circuits dégustation et expériences œnologiques après la visite

À la sortie de l’Hôtel Cabu, cap sur la petite vinaigrerie située à moins de cinq minutes à pied. Les maîtres vinaigriers ouvrent leurs barils pour une démonstration de fermentation, verre tulipe en main. Les plus curieux repartent avec une fiole de “tête” d’un an, édition limitée vendangée sur les coteaux sablo-calcaires voisins.

Les domaines viticoles d’Orléans-Cléry accueillent les visiteurs dans de vieilles caves bourrées d’histoire où des fragments de tegulae et de dolia servent encore de cale-porte. Un circuit à vélo balisé relie le musée aux vignes en moins d’une demi-heure, dégustation comprise, avant un retour en ville par les chemins de halage. Pour clore la journée, les bateliers proposent une croisière crépusculaire sur la Loire, trois verres commentés à bord, le cotignac en accord sucré-salé, tandis que les remparts gallo-romains s’embrasent des derniers rayons.

Chiffres clés fréquentation et attractivité internationale

33 bronzes 280 kg de patrimoine instagrammable

33 bronzes, un sanglier de 280 kg et 1,26 m de long : ces mesures suffisent à propulser le Trésor de Neuvy dans les fils d’actualité du monde entier. D’après l’Office de tourisme, le hashtag #SanglierCabu a généré plus de 2 millions de vues entre juin 2022 et juin 2023, un record local tous patrimoines confondus. Chaque cavalier de bronze, chaque morsure d’oxydation devient matière à selfie, alimentant un flux d’images qui touche les clientèles britanniques, néerlandaises et nord-américaines, séduites par le contraste entre carcasse monumentale et écrin Renaissance.

Impact économique et hausse de fréquentation post réouverture

  • 35 000 visiteurs en 2019, soit +42 % par rapport à l’avant-travaux 2016.
  • Après la parenthèse sanitaire, le musée retrouve 92 % de ce niveau en 2022, porté par le pass multi-sites et le trafic ferroviaire à 1 h 10 de Paris.
  • 52 % de clientèle internationale : Royaume-Uni, Allemagne, Pays-Bas, États-Unis et Espagne forment le top 5, preuve d’une attractivité bien au-delà du Val de Loire.
  • 8,6 M € de retombées annuelles pour l’économie orléanaise selon l’INSEE, musées et hébergements confondus. La proximité avec l’itinéraire Loire à vélo (1 million de cyclistes par an) agit comme catalyseur.

La dynamique ne se limite pas aux murs de l’Hôtel Cabu. La fréquentation des visites nocturnes progresse de 15 % chaque été, tandis que les ateliers familles affichent complet en 48 heures. Autant de signaux qui confirment la place du musée comme porte d’entrée vers l’Orléans gallo-romain et moteur touristique pour la métropole.

En poussant la porte de l’Hôtel Cabu, un simple week-end ligérien se change en voyage de deux millénaires concentré sur un kilomètre carré. Le pari d’Orléans, faire converser remparts antiques, façade Renaissance et écrans tactiles, séduit déjà 35 000 curieux par an, un chiffre voué à grimper quand les 2 millions de vues du hashtag #SanglierCabu se transformeront en billets. Et si la prochaine étape était une navette fluviale reliant les berges marquées par César aux vignobles que Pline louait, prolongeant la boucle historique jusqu’au dernier verre ? Réserver aujourd’hui, c’est peser sur cette équation patrimoniale tout en croisant le regard vert bronze du sanglier géant.

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